Lettres d'Or

Ooooh tu as mis un nom =x= Quel beau destin ~~ *Tousse*
Non vraiment c'est un beau texte ;) Surtout si il est destiné l'élu de ton cœur ! Que t'es textes la rejoigne ou elle va :p

Je ne suis pas un génie, les génie innovent ce monde, ils croient changer le monde en leur offrant du nouveau. Mais les génies eux-même se rendent compte que c'est inutile, Einstein lui-même l'a dis. Je ne suis pas un génie, car je suis simplement quelqu'un comme un autre, la seule chose qui change, c'est que ma curiosité m'a mené à un savoir dont personne ne devrait en avoir les notions, ni aujourd'hui, ni jamais, un savoir dont les mots changent de sens. Où une simple différence entre un "bonjour" et un "bjr" change toute la donne, où le moindre détail peut être vital pour maintenir l'équilibre que je mène, où le moindre oublie qui semblerait anodin pourrait me faire basculer d'un côté ou de l'autre. Mais dans tout les cas, si je bascule, je meurs à nouveau, et pour de bon, si je bascule d'un côté, c'est l'illusion qui l'emporte, et mon esprit et mes libertés s'effacent. Si je bascule de l'autre, c'est la réalité qui l'emporte, et c'est tout ce qui maintient mon moral à une valeur vivable et stable s'effondre et disparait. Et dans les deux cas, c'est la mort doublée de la torture éternelle qui hante tout être, qui se cache derrière la mort physique, la peur de finir oublié, de s'oublier soi-même et de s'effacer à son tour. Je ne suis pas un génie, je suis simplement humain.

Lut

Tu as peur de finir oublié ? :v
Un très beaux textes, différents des autres, mais qui n'en reste pas moins meilleur.

Il n'y a plus de peur après s'en être persuadé.

Je sais pas si tu vas un jour lire ça, je sais pas si un jour tu vas vraiment comprendre ce que j'aurais écrit, mais je m'en fou, j'ai besoin d'écrire. J'ai besoin d'écrire quelques lignes, car c'est la seule chose qui me reste pour me détendre, depuis que t'es plus là, depuis que j'ai eu l'idée de t'écarter. J'ai besoin d'écrire pour me rappeler les raisons pour lesquelles tu n'en plus là, pour me rappeler que je le regretterai surement pendant un très long moment. J'ai besoin d'écrire pour nourrir encore un peu l'espoir que tu m'écoutes, dans l'espoir d'encore y croire, dans l'espoir d'y voir quelque chose dans le noir. J'ai besoin d'écrire pour pas perdre le peu de raison qu'il me reste, pour ne pas devenir totalement fou, pour ne pas oublier que c'est toi qui m'a sauvé, et que c'est toi qui a failli m'achever. J'ai besoin d'écrire, pour pouvoir une fois de plus tout te dire, même si tu vas surement en rire, que tu vas peut-être jamais mûrir. J'ai surement fais le choix le plus difficile, surement eu l'idée la plus débile. Peut-être que ça va me hanter, ça me hante déjà, peut-être que cacher la vérité, ça aurait été la solution, mais j'ai toujours eu trop de fierté, pour mettre de côté la réalité. Même avec le temps de toute une vie je n'aurais pas le temps de tout écrire, pas le temps de tout te dire, de te dire pourquoi, pourquoi partir, pourquoi encore t'aimer, même quand tu aimes me mentir, même quand tu aimes rire de moi. Alors je vais faire court, je vais essayer de tout résumer, de contracter toute la vérité en quelques mots. Pour t'expliquer, tu m'as blessé, pas une fois, tu m'as blessé, pas deux fois, mais j'ai arrêté de compter, tu m'as blessé, parce que tu m'as mentis, parce que tu ne m'as pas tout dis, tu n'as pas voulu tout me dire, tu as toujours aimé me mentir. Tu dis que ton silence règne pour pas m'offenser, mais il fait tout sauf me consoler, il a tout fait sauf me faire espérer, il m'a peut-être agressé, surement brisé, ton silence va probablement me tuer. Pourtant j'y crois encore, alors qu'on pourrait dire que tout est mort, même si tu m'ignores. Je n'ai pas envie de tes excuses, j'ai besoin de ta franchise, je n'ai pas envie de tes mensonges, j'ai envie de tes confessions, je n'ai pas envie que tu nie, j'ai envie de t'entendre dire "je t'aime", pourtant c'est peine perdu à ce que je vois, à ce que tu m'as montré, depuis toujours. Après, peut-être que toi, tu ne dis pas tout, mais moi, je ne suis pas innocent non plus, j'aurais aimé comprendre, faire l'impossible pour toi, corriger tout ce qui te dérange, mais encore ce silence. J'aurais aimé savoir comment te parler gentiment, mais encore ce silence. J'aurais aimé tout comprendre, mais encore ce silence, toujours, tu n'as jamais voulu m'expliquer, comme si la notion de toi m'étais innée, mais ça m'a toujours été impossible de comprendre un mystère plus grand que toutes les merveilles de ce monde du jour au lendemain, surtout si je n'ai pas le droit aux indices. Peut-être que tu te servais simplement de moi, peut-être que c'était pour mieux me tuer, pour mieux me détruire, peut-être que c'était pour t'attaquer aux autres pour mieux nuire. Mais je préfère encore dire, peut-être que je me trompe toujours, peut-être que tout est faux, mais avec le temps, tu ne me fais que confirmer l'inverse, aucun signe, tu me laisses seul face à moi-même, seul face à des choix, sans même connaitre la moindre part de toi, sans même savoir comment te décrocher un sourire. Peut-être que je me suis toujours fatigué pour t'aimer passionnellement alors que tu penserais que je te montrerais mon amour autrement, mais c'est encore l'espoir qui parle. J'ai une seul fois choisis la raison à l'espoir, ma survie au coup de ma vie, toi. Je sais que je vais le regretter, mais je t'aime, pour toujours, et à jamais. Je t'aime, seul. Je t'aime, pendant la nuit. Je t'aime, quand tu me hais. Je t'aime, quand je rêve de toi. Je t'aime, quand tout va mal. Je t'aime, quand je ne le dis pas. Je t'aime, quand je pleurs. Je t'aime, quand je te le dis. Tout ça pour simplement te dire, que j'ai juste besoin que tu me le prouve, que tu arrêtes de tout me cacher, à croire que je suis criminel, que je veux ta mort, alors que je veux juste te décrocher un sourire. J'ai juste besoin que tu m'aimes vraiment, que tu arrêtes de montrer le contraire, à croire que tu préfère te distraire, comme si c'est impossible de te plaire. Rien qu'une journée, que quelques heures, suffisent à me mettre à terre, de me montrer que souffrir et aimer c'est la même, c'est démesuré, et incontrôlable, surtout avec une âme telle que la tienne, indomptable.

Lut,

Tu exprime t'es sentiments a travers t'es textes, j'espère que celle qui doit les lires, lira jusqu'au bout de ta phrase. Que ça lui touche le cœur autant que tu auras écris le mot aimer.
Bonne continuation et surtout bonne chance ~~

L'espoir fait vivre, du moins j'espère =')..

Petit à petit mon sourire s'efface
Perdant progressivement l'espoir
Que ce ne soit qu'une mauvaise farce
Mais je plonge dans la nuit noire

Petit à petit je prends conscience
Que je suis désormais à terre
Désarmé, sans plus aucune chance
Avec en face de moi ce goût amer

Mes journées deviennent des peurs
Mes rêves deviennent des cauchemars
Lentement je vois passer les heures
Et mon bonheur devient vraiment rare

C'est bien que sans toi rien n'est plus
Et avec une impression qu'il ait plut
Marquée par cette rougeur à mes yeux
Et cette humidité d'un été orageux

Pensant suivre la voie de la raison
Celli-ci n'a fait que de te suivre
Comme s'il y avait une liaison
Laissant derrière tout ça ce froid givre

Certes ma vision maintenant se trouble
Mais je distigue encore cette lueur
Qu'est ton sourire si encouble
Qui maintenant à mes yeux se meurt

"Le coeur à ses raisons que la raison ignore"
Disait un si fabuleux homme désormais mort
De si douces vérités, qui aujourd'hui m'accablent
Me laissant voir disparaitre l'indispensable :

Toi

Lut,

Je pense qu'il faut que tu fasse passer ton message a l'autre, comme ça ta lueur ne disparaîtra pas et même si ... Garde toujours espoir. Tu vas y arriver :)
Beau texte

Une main sur une épaule et comprend que tout ce qui est derrière peut nous rattraper à chacun de nos souffles, frappé par le souvenir, ou qui sait, par la réalité. La logique perd tout sont sens là où le sens perd toute notion. C'est dans la lumière seulement qu'on peut prendre conscience de l'ampleur de l'obscurité, et si c'est bien le cas, c'est que vous y étiez avant, et dans ce cas vous n'êtes que sous un rayon de soleil qui s'effacera plus vite que votre réalité. Et pourtant ! On trouve encore des rêves, des gens qui espère. Et pourtant ! Ce sont eux les plus humains. Et pourtant ! Ce sont eux qui tombent et premier. Et pour les quelques chanceux qui se sont relevé, ce ne seront de des preuves que les morts savent avancer. Certains perdent leur temps à compter les étoiles, d'autres perdent les étoiles en vivant leur temps. Et puis il y a ceux qui sont faussement généreux, qui veulent se sentir plus que ce qu'ils sont. Ce sont eux qui montent généralement le plus haut, mais ce sont aussi eux qui finissent le plus bas et pour qui les chutes sont les plus dures. Et puis on a les déterminés, ceux qui essaie jusqu'à réussir. Ce sont eux qui tomberont en voulant ouvrir la voix à d'autres qui pourtant n'auraient pas lever ne serait-ce que leur plumes pour adresser une parole à celui qui les a aidé. Et puis il y a les opportunistes, qui attendent patiemment que quelqu'un passe pour le suivre. Ils ne tomberont pas souvent, mais n'iront pas bien loin, et ne vivront pas grand chose mis appart si la chance leur vient de finir leurs jours avec celui qu'ils suivent aveuglément. Puis il y a les pessimiste, ceux qui voient tout d'un mauvais oeil. Ils ne tomberont qu'une fois, seulement la dernière fois. Mais ils ne vivront pas, leur prudence, leur méfiance, aura raison de leur sourire, de leurs idées, de leurs sentiments. Ils meurent avant même de toucher le sol, des innocents apeurés à l'idée d'avoir l'âme brisée qu'il l'étouffe à petit feu. Et puis ! Il y a le réaliste. Celui qui sait que tout va disparaitre, peut-être même le lendemain, mais qui vit chaque journée comme une éternelle étoile. Celui qui sait qu'il n'aura jamais raison pour les autres mais qui écrira passionnément pendant des heures simplement pour offrir un sourire. Celui qui sait qu'il ne saura jamais, mais qui adore apprendre et qui veut tous savoir. Celui qui n'est étonné de rien mais émerveillé de tout. Celui qui reste dans l'obscurité mais qui veut briller à la simple lueur de sa force.  Bref, il y a les autres, et les survivants.

:x Eh beh lugubre est le mot je crois *Tousse* Non, pttre pas a ce point mais ... C'est renversant :c Comme un sablier.
Ou te situe tu, Marco ? Parmi tout ce que tu as cité.

Je pourrais me situer parmi les survivants mais ce serait peut-être me mentir à moi-même, peut-être que jamais je ne le saurais.

Sur un air sadique, un rire sans peur vit
Son souffle balaiera, sans pitié la colombe
Engloutit par les flammes c'est en vain qu'elle survit
Et de part le chaos, à flot les bombes tombent

Dans un chuchotement, les ombres s'éclaircissent
Nous sommes tous révélés, les masques disparaissent
C'est maintenant l'effroi qui brise les prouesses
Et tenant à la main une fleur de narcisse

Les larmes se mélangent au sang des condamnés
On ne les compte plus depuis bien des années
Depuis que sans pitié sont sellés tous nos sorts

Mal devenu commun, est au pouvoir la mort
Et un rare sourire, qui pourtant nous plait guère
Malencontreusement, nous rappelle la guerre

Lut, Hm qui sait il n'y a que toi pour nous le dire
Très beau, ... Tu pars en guerre ? :') En tout cas les narcisses font partie du décor x)

Ah non je n'y pars pas, du moins pas pour l'instant =')

Foudroyé par l'instant, dévoré par l'instinct. Les temps se figent dans le souffle de la peur. Les étoiles ne brillent plus que dans le creux de ma main, où se tient l'espoir nouveau. L'obscurité devient le berceau des vérités, les rares instants de réalités sont brisé par le secret et le mensonge. J'entends encore quelques murmures passés, voulant me guider droit à l'illusion. La flamme de la vie brûle inlassablement dans l'âme, et pourtant elle est toujours plus hésitante. J'entends encore ces rires si flateurs m'invitant à sombrer au plus bas, et pourtant j'étais déjà à leur hauteur. J'entends encore ces hurlement à la mort au loin, d'innocent brisés, d'âmes blessées, d'enfant disparues, et pourtant ils sont si proche de ma réalité. J'entends encore cette voix qui me dit que tout est éternel, et pourtant tout semble s'effacer. Je fais encore ces rêves lugubres, d'une vérité qui me transperce, me rappelant la dure réalité de ma mort déjà passé, qui désormais me seconde. Et pourtant, je ne sais jamais si demain j'oublierai tout, si je vais mourir une seconde fois, si je vais me perdre une autre fois, si je vais ignorer ces voix, ces cris, ces murmures et tout ces rêves qui me hantent. Demain je ne serais peut-être plus là et je ne m'en serais même pas rendu compte, c'est pour ça qu'aujourd'hui je me bats encore pour des choses insignifiantes qui pourtant reste le crépuscule de ma vie avant tout.

Lut,
C'est bon t'es parti en guerre tu te trouve en pleins dedans *Tousse* o:) Vas y gagne ne laisse personne t'abattre !
*Attend la sonate de victoire*

Personne ne peut abattre un mort =')

Chaque jour et chaque nuit filent
Sous ton nez tout le temps défile
Toi, consterné tu perds le fil
Et dans le noir tu te faufiles

Maintenant tu perds la raison
Les craintes arrivent toutes à foison
Tes rêves deviennent ta prison
Pour toi les mots sont poison

Désormais tu cherches des sens
à tout ce qui détruit ta chance
Et écrase tes espérances
Mais tu te noies dans l'ignorance

Tu dis donc ne pas avoir peur
Mais pleures quand fane une fleur
Tu dis que ce n'est pas ton heure
Mais meurs quand tu perds ta candeur

Bon y'a pas eu de réponse mais du coup je sais pas trop si j'peux faire un double poste même si... Voila quoi.. c'est mon sujet.. Bref, j'prends quand-même le risque hein, au pire on me le signalera et je ferais en sorte de le reposter après une réponse sur le sujet c'est pas bien grave.


J'suis à une période de ma vie où j'me remets même plus en cause, j'suis en train de remettre en cause le monde dans lequel je vis, dans lequel j'imagine vivre, tout ces visages que je vois chaque jours qui pourtant me semblent toujours être des inconnus sans jamais vraiment savoir pourquoi. Oui tiens, pourquoi? Personne n'y répond, même pas la science, car personne n'ose répondre. Personne n'a le courage de le faire, personne n'a le courage de le dire, certains n'ont même pas le courage de le penser, et tout ça à cause de la peur. Mais pourquoi avoir peur alors que nous savons que nous pouvons le dire, pourquoi esquiver la question, pourquoi toujours repousser cette même question alors qu'on sait tous qu'on se l'est déjà posé et qu'on se la posera tout les jours sans exception? Tout simplement pour deux raisons. Deux putains de raisons, toutes les deux plus aberrantes et vraies l'une que l'autre... La première c'est qu'on a beau nous sortir l'histoire de la liberté d'expression, elle existera jamais, car on aura jamais le droit de dire vrai, car on vit tous dans le mensonge, car on veut pas voir le monde comme il est réellement, car on ne veut pas accepter l'inévitable, car on veut toujours repousser la vérité au plus loin. On a pas le droit de le dire, même si à côté des gens prétendent l'être juste pour se donner une image, une puérile désillusion qui consume leur âme inlassablement depuis toujours. La seconde raison? Tout le monde est pareil. Pas d'exception à cette règle. Malgré les images qu'on peut avoir de tout le monde, on sait aujourd'hui que c'est rarement le vrai visage des gens, et c'est pas ça le pire, c'est qu'au fond, les gens sont tous pareil, peu importe leur cause, leurs avis, leur vie, on retourne toujours à la même putain de conclusion écoeurante des gens. Tout le monde vit dans l'hypocrisie la plus profonde.
Et c'est pas une blague, regardes dans les yeux la personne qui aujourd'hui compte le plus pour toi, n'importe qui, quelqu'un de ta famille, un ami, peu importe. Regardes dans le blanc de ses yeux, et poses lui une seule question, et tu verras toujours ce même regard, qui te brisera probablement si tu n'y es pas préparé, demandes simplement à cette personne, qui elle craint le plus, entre toi, et la mort. Tout le monde répondra la mort. Et là, uniquement là, tu verras dans leurs yeux, toute la méfiance d'une vie, d'une âme qui ne croit en absolument rien, ni même en ce monde, et encore moins en toi. Observes avec désolation que même cette personne te craint mais se ment à elle même car elle t'aime. Tu trouves ça con? Je peux comprendre. Mais expliques moi dont une seule et unique chose :
Pourquoi, tu ne craindrais pas quelqu'un qui: sait absolument tout de toi, qui t'as vu sous tout tes visages, qui a dévoré tes yeux pendant des heures, qui connait tes plus profonds secrets sans jamais n'en avoir su un mot, qui connait sur le bout des doigts la seule phrase qui t'anéantirait à jamais sans que tu puisses plus t'en remettre?
Hein, pourquoi? Cette personne tu peux pas savoir si elle t'aime réellement, tu peux pas savoir si tu la connais réellement, la seule chose que tu sais, c'est que tu l'aimes, que tu lui as donné l'accès à tes pensées les plus profondes et à tes faiblesses les plus délicates, et de l'autre côté t'es sûr de rien. Et tu penses réellement que t'aurais pas peur de ça? Bah écoutes, moi ça me terrifie, rien que de savoir que ça se trouve le monde dans lequel je m'imagine peut s'effondrer en un claquement de doigts car j'ai cru en une personne qui a eu tout les pouvoirs sur moi, et qui a toujours mentis.
J'peux paraitre fou, mais réfléchis-y, et tu verras simplement que c'est vrai. Et c'est justement pour ça que j'ai l'air fou, car je dis la vérité, car je suis simplement franc. C'est ça qui me pourrit chaque journée, le fait que j'dise la vérité, que j'dise ce que personne ose dire, et la seule chose qu'ils ont trouvé pour ne plus m'entendre c'est de briser chacune de mes journées et de tenter de me réduire à silence. Depuis toujours c'est comme ça, c'est pour ça que là j'ai pas l'air d'un gars timide, alors que j'ose à peine lâcher un mot face à quelqu'un, car je sais que ça se retourner toujours contre moi, et que j'ai tout à y perdre, et rien à y gagner. Et oui, aujourd'hui, dire la vérité c'est prendre le risque de perdre gros pour au final rien du tout. Sauf que depuis quelques temps j'ai cerné tout ça, ce mécanisme vicieux qui m'a pourrit la vie pendant tant d'année, qui m'a enfermé dans un mensonge sur moi-même, qui m'a toujours fait croire que j'étais timide de nature, aujourd'hui seulement j'me rends compte que j'l'ai jamais été comme ça, qu'on m'a rendu comme ça car on a peur de c'que j'peux bien dire. Mais j'ai beau le savoir, j'vois à peine le changement, ce mécanisme est tellement bien encré qu'il me faudrait des mois, voire des années pour sortir de cette merde dans laquelle on m'a foutu pour que je ferme ma putain de gueule, et le pire c'est que j'm'en suis rendu compte simplement à cause d'un groupe de cons qui ont toujours voulu me réduire à silence sur Internet sauf que j'avais pas cette soit-disant timidité pour m'arrêter, et le tout quand j'vois que ce que j'dis ça a toujours fait réfléchir les gens, que ça en a effrayé plus d'un, que y'en a qui ont eu peur de moi, qui se sont éloigné de moi juste pour quelques mots. Seulement car ils savent que je sais. Et maintenant?
Bah imagines toi 15 années basées que sur un pur mensonge, imagines toi devoir tout recommencer de 0 car tu te rends compte qu'en fait tu sais rien car on t'as toujours mentis sur toi-même et que toi t'as avalé cette merde et que tu l'as assimilé au fil des années. Et maintenant imagines toi dans un monde où tu vois tout le monde mentir à tout le monde alors que t'es le seul à savoir qu'ils mentent tous, tandi que même eux ne savent pas qu'ils mentent.

Lut

Dans ton texte précédent dernier ligne j'ai lu rondeur a la place de candeur e_ê On m'explique ? Ah ? C'est pas explicable, bah tant pis =x=
Tout les mensonges ne sont pas mauvais ~~ Mais je comprend ton message et je suis d'accord avec.
Je devrais essayer sur mes sœur exe Gnéhéhé *Regarde le blanc de leurs yeux et récite "Tu crains la mort ou moi ?"* ê_ê

La fenêtre est ouverte. la brise caresse ma peau meurtrie, laissant derrière elle un léger frisson. Mon sang coule au compte gouttes tel un sablier, mon heure serait donc gravée sur mon corps. Mes poils se dressent au passage de ce filet écarlate le long de ma peau. Je me rappelle encore à une époque, je gravais à la plume et à l'ancre dorée, des noms, des visages, des poèmes à la gloire d'une utopie. Je me rappelle encore de ces moments, où mes lettres d'or se sont transformées en lettres d'un mort. Encore aujourd'hui, l'obscurité de mes jours ferait paraitre une nuit éternelle au reflet de la lune sur mon lac sanglant; un simple rayon de soleil dans les ténèbres. Et pourtant, on semble me tenir la main, avec toujours le même espoir qu'ils me tirent plus bas, sans savoir qu'ils ne font que tomber toujours plus bas, car, de mon côté, j'ai déjà commencé à creuser le fond. J'crois plus trop en l'être humain, on raconte toujours de belles histoires aux enfants, d'innocents comptes de fée, à croire que c'est un plaisir sadique et commun de voir des jeunes voir leur idéal s'effondrer lors de leur confrontation à la réalité. Personnellement, j'ai encore ces rêves d'enfant, faut croire que mon âme enfantine est vouée à être torturée sans aucune fin, quand je vois des rêves resurgirent, des douces folies qui s'éteignent toujours la nuit. On aura beau me dire que je suis fou, je ne l'ai jamais été, je l'ai simplement prétendu, à vrai dire, je ne suis qu'un ange blessé, à qui on a arraché les ailes, plume par plume, avant de m'en donner l'une d'entre elles, pour que je puisse écrire ces lettres d'or. Toujours à enchainer les mots, je sais que certains espèrent que ce soit une lettre bien particulière, et probablement ma dernière. Et pourtant, ils y gagnent encore plus à tout cela, car je suis destiné à être immortel. Condamné à voir des âmes innocentes se briser, à voir des enfants s'effondrer, à voir des anges se déplumer seuls, à voir des sourires en larmes, je suis condamné à voir tout ce que j'ai toujours refusé toute ma vie, à croire que je vis dans le déni. J'en perds la raison... Et si, je vivais pas simplement dans ma propre idéalisation d'un cauchemars; un mélange subtil entre coïncidences douteuses et hasards foudroyants, des mots qui me transpercent qui pourtant semble anodins, des paroles tenues pour me poignarder dans le dos, des mensonges dit à coeur joie, le moindre rêve né, balayé par une réalité toujours plus sombre, toujours plus sinueuse, dévorante, ténébreuse, démoniaque. Je suis le seul à pouvoir lire entre mes propres lignes, j'ai l'impression d'être un aveugle parlant pour un sourd, ne voyant pas la réalité, toujours l'espoir cramponné au coeur. Je me suis toujours dit que demain serait forcément plus beau qu'aujourd'hui, c'est dingue quand même de voir que j'arrive à me convaincre d'une telle désillusion. Des jours, des mois, des années, que je poursuis en silence ma descente, sans que personne ne se doute de rien, sans que personne ne s'en doute jamais. Je suis probablement déjà mort, c'est même certain, mais je laisse en moi un semblant de vivant, toujours avec cet espoir inlassable qui me consume quotidiennement. J'ai été dépassé par mon ombre, je suis finis avant l'heure, et j'vois encore des gens s'avancer vers moi. Je me serais bien dit que ce soit des gens qui veulent tenter de sauver un condamné, mais ce ne sont que des pseudo-opportunistes qui n'ont voulu sur m'achever, alors que j'ai déjà poussé mon dernier souffle. La douceur de cette lame qui effleure la fine peau de mon cou, j'ai sentis ma gorge se serrer plus d'une fois, et pourtant là, je n'ai jamais été aussi serein. Un léger sourire se dessine sur le coin de ma lèvre, me donnant presque envie de rire, de tout ceux qui ont toujours pensé me connaitre, qui prétendent jour et nuit tout savoir sur moi, qui me pense calme et sûr de moi, avec une once de génie dans le bout des doigts, et pourtant c'est faux. Le chaos et le doute sont mon quotidien, je pourrais en effrayer plus d'un avec ce qu'il se passe dans mon monde, et mes lettres d'or, ce n'est pas du génie, loin de là; ce ne sont que de banals mots d'une âme qui se veut exprimer tout ses maux, sans vraiment réussir vu la longueur de l'histoire, ça reviendrait à compter l'infini : Courageux mais impossible. On me dira que c'est de ma faute. Que j'aurais du le dire. Mais que puis-je faire de mieux que d'écrire sur mes lettres d'or tout ce que je ressens? Et puis, personne n'a à savoir, les seuls dignes de tout cela sauront lire dans le bon sens ces quelques lignes. Après tout c'est trop tard pour un appel à l'aide, je suis devenu l'entité que j'ai toujours idéalisé, j'ai incarné ce que j'ai toujours admiré et respecté, sans savoir que derrière cette silhouette lugubre se cachait un enfant égaré, perdu entre espoir et réalité, à errer sans fin dans l'obscurité. Les ténèbres sont devenu mon petit coin paisible, à force d'être écoeuré par tout ces bien pensants, ces gens qui prétendent vouloir répandre paix et amour dans un monde plus noir que mon coeur, tout ceux-là qui ne veulent pas faire de mal aux autres, j'ai envie de dire que c'est bien fait pour eux, quand j'les vois se faire marcher dessus, écrasés par un retour à la réalité. Après tout, c'est la loi du plus fin, pas du plus généreux, c'est la gloire à celui qui sait le mieux détruire sans faire la guerre. Et dire qu'il y a un an j'y aurais cru, à tout ce petit monde, à toutes ces belles paroles, et dire qu'il a fallut que je me fasse balayer par la réalité pour la comprendre, pour comprendre dans le mensonge dans lequel je vis. Je peux compter ma mort, les pires horreurs que j'ai vécu, les pires choses que je n'ai jamais appris, mais mes mains ne trembleront pourtant jamais, car mon passé n'est que la prolongation de mon présent, et après tout, qui aurait le coeur à lire une histoire plus lugubre que les tréfonds de l'humanité, puis, quelle idée aurais-je d'écrire de telles choses, ce serait de la folie pure; et je sais que je ne suis pas forcément bien net, mais je ne tiens pas à détruire des gens curieux de moi, des gens qui voudrait mon histoire sur le papier blanc, mais la réalité n'est pas pour les Hommes, nous avons toujours vécu dans un mélange de mensonge et d'espoir, des promesses en l'air, des paroles dérisoires, où rien d'autre n'a de valeur que sa propre illusion de la réalité. J'aurais voulu dire à quel point je m'en veux, d'avoir fait part de certaines choses à certaines personnes, d'avoir brisé leur âme juste car j'ai cédé à leur demande curieuse de savoir pourquoi. Mon sommeil n'est que torture, quand je vois cette princesse s'effacer, laissant derrière elle cette poudre dorée et étincelante, avec ce sourire enfantin et défiant, mêlé à ce regard envoutant à en perdre la raison. Je suis à terre, et je ne m'accroche plus qu'à une chose, même si je sais que je suis finis, mais je me laisse quand même le droit à un peu de plaisir avant de succomber à ce monde dérangé. Mes dernières lettres d'or ne porteront pas mon nom, mais seront écrites de mon sang, elles seront ténébreuses, apeurantes, elles inspireront l'effroi et la terreur, et paradoxalement, elles seront les plus magnifiques paroles que je n'aurais jamais écrit, car elles porteront un savoir que jamais je n'ai partagé.

Lut

Je me disais encore que le titre avait changer et en lisant ton texte j'ai compris =x=
"De ton sang" Hmmmm lugubre, bonne continuation.

Les années ne se comptent plus. Genoux à terre, je contemple le ciel. Les étoiles brillent toujours autant, pendant que moi, de mon côté, je m'éteins. Quand j'y pense, que la nuit est douce quand l'âme est mourante. Je doute que ce ne soit qu'un banal hasard. Assassin de mes rêves, mes ambitions se lèvent, au crépuscule de l'apocalypse. La folie, il y a de ça bien longtemps, m'a conquis. Je peux voir des choses qui glaceraient le sang de plus d'un. J'ai appris des choses qui terroriseraient plus d'un curieux. J'ai toujours tendu ma main, toujours adressé ma parole à ceux qui était au bord du gouffre. C'est pas faute d'avoir entendu, que ceux en bas y sont pour y rester, et pourtant, j'en ai toujours tiré vers le haut. Tout ce que j'ai toujours demandé en échange, c'est un sourire, un "merci", au pire, ici, c'est pas ce qui m'intéresse réellement, je n'ai pas le temps pour jouer à ça. D'ailleurs, le temps se fait long, lourd, et pesant, quand on est victime de ce monde, tandis que le monde me voit tel un bourreau; et pourquoi dont? Pourquoi me considérer comme tel, alors que je n'ai que soutenu les pauvres âmes meurtries, et combattu les fous qui salissent des gens simplement par plaisir? En y songeant, je me dis que c'est peut-être le monde qui est comme tel, où la justice est celle du plus barbare, de celui qui saura le mieux détruire pour imposer sa terreur. Et pendant ce temps, les innocents subissent, goûtent à l'amertume des abysses, pendant que j'admire la voûte céleste. Malheureusement je ne suis éternel, mon heure est surement gravée ici ou là. Et je me dis qu'un jour, je ne serais plus là, que je ne pourrais plus me battre, je serais tombé, et c'est pas ça qui me tourmente le plus. Qui prendra ma place? Qui acceptera de souffrir pour d'autres qui ne seront même pas reconnaissant, de se battre contre la majorité de gens malhonnêtes, d'être vu comme un véritable monstre, de passer pour un fou en énonçant des vérités troublantes? Je refuse de partir sans que personne ne face en sorte de faire espérer les gens, de se battre pour que ça change. Le temps défile, et moi je reste sur place. Et si je persiste à faire sourire, à faire rire, c'est car je refuse d'accepter qu'on est tous né pour souffrir, jusqu'à en mourir. Et puis on m'explique que j'dois rester droit, que je dois arrêter mes conneries, de prendre mon avenir en mains et de ne plus perdre mon temps. Sauf que j'ai pas envie d'avancer dans la direction de la mort, et que mes conneries, c'est ce qui définit mon avenir, dans un monde que vous avez détruit simplement dans vos intérêts personnels pour au final qu'on y perde tous, et puis tout ce temps, je ne l'ai jamais perdu. Tout ce temps, contrairement à ce qu'on pourrait penser de moi, je l'ai passé à prendre de l'avance sur tout ça, j'ai pris conscience de tellement de choses, j'ai vu dans la plupart de mes futurs des horreurs sans noms, et pourtant aujourd'hui j'suis encore là; mais pour longtemps, ça j'en doute. C'est un comble tout de même; devoir se cacher pour pouvoir vivre, seulement pour quelques heures. Comme si pour me lâcher, je devais écrire un livre, sans avouer que j'en suis l'auteur. On nous parle d'évolution mais après tout ces siècles on en est toujours à la même case, on camoufle simplement les horreurs de ce monde. La seule chose qui a évolué depuis ce temps, c'est l'ampleur des massacres dans le monde. Les morts ne se comptent plus, ne se nomment même plus, sont devenu un simple détail, sans plus. Et, quand je regarde au creux de ma main, je vois du sang. Le sang de ceux qui m'ont voulu du mal, le sang de ceux qui ont voulu me tirer vers le haut, et mon sang. C'est peut-être pour ça qu'on me voit comme ça, peut-être car je refuse d'être aidé, que je veux juste rester là où je suis, et attendre mon heure patiemment, sans être dérangé. Souvent le silence est accordé avec l'absence de pensée, d'idée, ou encore de sentiments. Et pourtant, lorsqu'on vit ce silence, on se rend compte, que la vie ne se résume qu'à nos pensées, et que chaque présage n'est que le reflet de nos craintes. J'ai beau être souvent accompagné, je me sentirais toujours aussi seul, car personne à ce jour, ne peut combler le vide que j'ai en moi, que j'ai créé moi-même, en entaillant mon âme avec une lame d'espoir année après année inconsciemment. Et tout ce que j'ai gagné, c'est la peur constante, la méfiance, le doute omniprésent. Les ténèbres sont bien beaux une fois que nous faisons la lumière sur la vérité.

Oui je fais un double post dans la même journée.

C'est fou de voir qu'un coeur peut être si sensible au moindre détail. Une simple parole, un simple geste, peut aussi bien rassurer une âme, que la détruire au plus profond d'elle-même. Donner le pouvoir à quelqu'un de vous faire sourire revient à lui donner le moyen de vous faire souffrir sans problème. Et aujourd'hui, la confiance n'est plus qu'un mot illusoire dans notre monde, à chaque seconde, des gens trahis, salis, blessés, brisés, juste car ils ont fait confiance à quelqu'un à qui ils n'auraient jamais du offrir cette opportunité. Après on peut dire que ça arrive que des gens soient maladroit, et j'en suis conscient, je le suis moi-même, mais quand on est maladroit il faut tout de même il aller fort pour briser la confiance de quelqu'un. Désormais on vit dans un monde à l'image de lui-même, tout le monde est prêt à détruire tout le monde au moindre mouvement brusque, et ce à toutes les échelles, que ce soit au sain d'une famille, d'une nation, d'une entreprise, ou même d'une école. C'est désolant de voir un tel phénomène qui grouille sur Terre, on a tout pour pas que cela se produise et pourtant, ça sévit à chaque instant un peu partout, que ce soit avec ou sans raison, avec ou sans but, on s'entretue tous au nom de la paix. L'espoir n'a plus sa place en ce monde, qui n'est plus que chaos et destruction. L'être humain se consume lui-même et il trouve ça normal, c'est à la fois aberrant et exaspérant, tant de siècles de progrès pour en arriver là. On voit la plupart des gens accorder plus d'importance à des choses matérielles qu'à leur propres proches, et ça, ça me désole voir une telle chose aujourd'hui. Et à côté tout le monde fait de jolies petits discours pour dire qu'il est contre la guerre, et à côté il va péter la gueule à son voisin car il porte pas les mêmes vêtements que lui. La guerre n'est plus à l'échelle internationale comme autrefois, maintenant elle est partout, nous ne sommes qu'à l'aube d'une guerre sociale. On voit des gens dans une même nation qui salissent leur frères au nom de leurs pseudo-valeurs, des gosses qui se déprave à tout les coins de rue pour passer le temps et oublier la merde dans laquelle ils se sont foutu et dans laquelle ils vivent. Aujourd'hui le bonheur n'est plus que notion de mensonge, la définition contemporaine de bonheur, c'est l'oublie provisoire, ni plus ni moins, le bonheur n'efface pas l'amertume de la vie aujourd'hui, il ne fait que la lui tourner le dos. Et c'est d'autant plus désolant quand des membres d'un même cercle privé, avec des liens pourtant forts, s'évitent pour tout et pour rien, simplement pour à côté aller à la quête du "bonheur". Mais le bonheur n'existe plus, il a été abattu par la vision brisée de la réalité que tout le monde s'est fait justement pour se rendre "heureux", et maintenant on crève tous à petit feu comme des chiens car on a tous merdé et qu'on veut pas l'assumer. C'est comme ces gens qui profitent d'autres affaiblis pour leurs petits plaisirs personnels à juste titre à ce qu'il parait, car passer le temps en faisant du mal à une personne déjà au bord du précipice, ça doit forcément justifier l'action, mais on dira toujours que cette personne voulait bien faire, sauf que l'illusion s'arrête là pour moi. Nous sommes tous condamnés, et bourreaux, on verra tous des gens inestimables à nos yeux s'éteindre avec cette amère pensée qu'on a pas été assez présent, car on a pensé qu'à soit-même durant tout ce temps, et maintenant on paie tout ce temps de perdu par ce sentiment dévastateur de culpabilité, et même ceux qui se dise sans remords, sont rongé silencieusement par leur histoire déplorable. Pendant de longues années j'ai espéré pouvoir coexister avec n'importe qui dans le but d'avoir une bulle de paix, une trêve à ce monde, mais j'ai pris conscience qu'en fin de compte, peu importe qui, peu importe quand, peu importe pourquoi, on finira par être déçu par cette personne, car elle aura voulu penser à elle-même avant de penser à la bulle en elle-même, et elle aura vite fait de briser ce havre de paix, que dis-je, de trêve, dans le seul but de nourrir son égo, et maintenant elle se retrouve livrée à elle-même avec comme seule compagne sa conscience, et elle découvre petit à petit les erreurs qu'elle a faite juste pour son petit plaisir, et comprend que maintenant c'est trop tard, que c'était y'a des semaines, y'a des mois, qu'il fallait bouger les choses, et arrêter de voir la détresse de l'autre comme une crise extérieur, alors que le problème est évident : Dans un groupe, si quelqu'un manifeste ses maux sans lui-même n'en connaitre les causes, c'est bien que le mal principal est le fonctionnement même du groupe dont cette personne souffre, du fait qu'elle ait été mise à l'écart, ou que les autres sont partis beaucoup trop loin, et n'ont pas préféré ralentir pour attendre les autres. Et moi, de mon côté, j'aurais préféré constater cela seulement en tant que spectateur, mais malheureusement, tout les jours, peu importe comment, et pourquoi, on arrive à subir la bêtise d'un autre, sans n'avoir rien demandé. Et aujourd'hui je suis à bout de souffle, à la moindre occasion je vois le mal le plus pur dans n'importe quel acte, peu importe qui le commet. Je suis lassé de tout ça. Et j'ai pour seule envie, de mettre un terme à toutes ses conneries environnants, même au prix de passer pour la pire des personnes en ce monde, même si j'dois me salir les mains, si je dois en blesser plus d'un, car ma considération envers un autre s'octroie au mérite, et personne n'a de mérite autour de moi, et c'est désolant de devoir se l'avouer. Que ce soit dans ma propre famille où je peux voir des coups bas à longueur de journée de n'importe qui pour n'importe quoi, que ce soit dans un cercle plus large, parmi mes fréquentations, que je vois certains se jouer du respect pour rabaisser ou profiter d'un autre, ou encore quand j'en vois qui veulent être ami avec tout le monde, mais qui lâche n'importe qui sous prétexte qu'il est occupé ou encore qu'il n'a pas que ça à faire, ou encore un prétexte tout aussi délirant, pour au final satisfaire son ego ailleurs histoire de se donner bonne conscience ou pour se sentir supérieur. Et je pourrais en citer des noms, des faits, mais ce serait abuser de mes droits que de faire une telle chose, car quiconque lisant ceci sait très clairement que cela le concerne en tout point peu importe l'origine de tout ça. On a tous quelque chose à se reprocher, certains plus que d'autres, et à ce jour, la plupart refuse de l'admettre simplement pour se sentir bien sur le court terme.

:p

Et puis à chaque fois c'est la même. L'âme brisée, les larmes aux yeux, le sang aux mains. Je sens la brise, je fais un voeux, et j'attends demain. Toujours armé de ma plume j'écris mes remords, et mes rêves d'autrefois. Le jour, aimé, je m'enfume, je cris à la mort, et me lève devant toi. J'ai passé tellement de temps à vouloir te donner les étoiles rien que pour décrocher ton sourire que j'en ai oublié que c'était toi la plus belle de toutes ces étoiles. Peut-être me pardonneras-tu d'être idiot, à vrai dire si c'est seulement les cons qui mentent, je te hais à la folie. Dis moi ma rose, dis moi si j'ai donc tout ce mérite qu'on me raconte, dis moi si c'est pas simplement une erreur, ou un heureux hasard. Des fois je me perds dans tes rêves, et je crois bien qu'on a les mêmes, dans mes paroles amères toi t'y trouves encore du goût. Avec toi je mets ma folie de côté pour écrire avec mon coeur, pour te conter ces maux que tu as effacé, ces peurs qui se sont égarées, et ce sourire qui s'est dessiné. Tu sais, j'ai pas fière allure quand il s'agit de t'écrire, je perds mes mots, je me rappelle de tout, et c'est à fleur de sang que je t'énonce tes éloges. Je crois que j'ai perdu le fil, que je ne suis plus qu'une ombre, un dessin d'enfant perdu, qu'au fond j'ai jamais eu lieu d'être. J'écris encore, car je n'suis bon qu'à ça, incapable de tenir debout face à la réalité, je chute dans mes idéaux à la plume dorée, quitte à me l'arracher des ailes. Ne m'attends pas ma fleur d'hiver, c'était trop tard hier, ce ne sera qu'un souvenir demain, et aujourd'hui j'espère t'avoir fait sourire. J'ai pris conscience que ma vie n'étais qu'illusoire, qu'un rien me l'ôterait, et que rien ne m'en privera, car même mort je continuerai à vivre, à travers la seule chose que je considère comme ma vie, là où mon coeur, mon espoir loge depuis tout ce temps, songe mon amour, à ce que tu possèdes, à tout ce que je te cède. C'est pas mes yeux qui scintillent devant toi, c'est bien toi qui scintille à mes yeux, toute la beauté d'un rêve dans la valeur d'un sourire, c'est donc ça la réelle folie... J'ai embrassé la mort comme si c'était ma vie, elle m'a adressé ce même regard vide, celui que j'ai eu quand j'ai vu certains faits, qui aujourd'hui me marquent encore, elle sait mais ne dit rien, comme mon âme. C'est pas simple de se battre contre tout et pour tout, de se tuer pour un sourire, de se sacrifier pour donner de soi, mais c'est le prix à payer d'être amoureux d'un ange. J'aimerai tant te dire toutes mes passions mais les plus belles rimes résident en la déception. Je me suis éteint au crépuscule de mon espoir, la fin toujours logée dans le noir. Et c'est dans ces mêmes paroles qu'on lit encore les mêmes rêves de l'aube de la mort, et qu'on oublie que le secret d'une âme brisée ne réside qu'entre les lignes et dans le sang qui a servis à écrire toutes ces belles paroles. Je n'ai pas à déposer les armes pour prouver que je suis désarmé, après tout, ma seule arme est mon être, plus dangereux encore que les risques que je prends, mais plus magnifique encore que les folies que je te dis. Rêve, pleurs, dors, souris, et aime tout ça, aime tout ça comme moi je t'aime.

Lut
Beau, mais profond et triste
Tu vas finir par nous ouvrir une 4eme pages oxo

La beauté a un prix.
Oh j'avoue je suis bien parti pour la quatrième =')


à la douce lueur de la mort
J'ai déjà scellé mon sort
Et dans un rêve sans issu
Je l'avais finalement su
Genou à terre, face à hier
Je ne vois rien pour être fier
Seulement que des ombres
Seulement que des morts
Seulement que des rêves
Et dans tout ces décombres
J'essaie de faire un effort
Pour que je me relève
Les fous ont disparu
La brume traverse la rue
Et les tréfonds de la vérité
N'est que cauchemar de réalité

J'écris car je sais que je vais disparaitre
Qu'il ne resta qu'une seule chose de mon être
Qui dans l'obscurité va encore paraitre
Je vais laisser derrière moi mes lettres
Et ce beau jour où j'aurais disparu
Ils liront tout mes textes qui sont paru
Et verront les ténèbres qui ont dévoré
Un homme qui a toujours défié la mort
Et qui écrira jusqu'à la fin en lettres dorées
Mais ce n'est pas ces mots qui sont d'or
Mais bien l'âme virevoltante et enfantine
D'une jeune fille qu'on croirait d'un comptine

Mais qui a le souffle de la mort elle-même
Divine et mortelle, la reine de mes poèmes
Elle brûlera toutes mes dernières paroles
Et je trouverai ça toujours aussi drôle
Et pourtant c'est ce qui demain me tuera
Et pourtant c'est ce qui demain me détruira
Mais on m'a toujours dit que l'espoir
Cette vertu qui s'éveille au petit soir
Ne doit que mourir parmi les derniers
Car au fond je ne peux pas le nier
Mais la folie m'a déjà emporté
Et ça je crois bien qu'ils l'ont tous raté

Bon bah l'éternité c'est pas demain
Avec tout le sang que j'ai sur les mains
Je comprends toujours pas pourquoi
Je peux toujours avoir ce sourire narquois
Après tout, j'ai absolument tout mérité

Pour toutes ces opportunités que j'ai raté
Pour tout les maux qui me sont parvenus
Pour tout les troubles qui me hantent
Pour tout ces gens qui ne sont pas venu
Pour cette agonie qui est tellement lente

J'en aurais tué des milliers, sans compter
J'me serais bien battu pour un brin d'éternité
Mais se battre contre soi-même, c'est facile
Me vaincre moi à chaque battement de cil
Voir tout ce que je me suis lâchement volé
Pour observer tout mes rêves s'étant envolés

Puis au fond, pourquoi continuer à le faire?
Quand je vois que mon passé est marqué au fer
Quand je vois ces gens qui n'ont aucun mérite
Quand je vois ce monde dans lequel je vis
Quand je vois ce pourquoi encore je sévis
Quand je vois que de moi on prend la fuite

Je vais me contenter de rêver dans mon coin
Dans un endroit où je n'existerais surement pas
Bon je sais tout ça c'est quand même assez loin
Mais s'il faut que je compte un à un tout mes pas
Je le ferais sans hésitation pour un brin de vie
Je le ferais sans hésitation si vous voulez mon avis

J'ai déjà depuis longtemps fait mes preuves
Il faut bien dire que mon histoire n'est pas neuve
Mais bon, aux yeux des autres il faut tout donner
Alors que pour certains c'est une chance d'être né

à une époque j'étais fier de toujours tenir
Maintenant j'aimerai bien faire en sorte de finir
Prendre mes distances avec ce qu'il se passe
Cette guerre avec le temps, ça me lasse
Ces gens, avec les temps, ils me lassent.