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Renard: ...
Santo: ?
Renard: Non, moi, c'est bien différent ... Les voilà !
Il regarda la forêt avec surprise. Je me suis retourné, la nuit commençait à s’étendre rapidement dans le ciel. Le soleil se couchait bien trop vite, les seules dernières lumières venaient de la forêt. Le monde était noir et sombre. Des faisceaux de lumière sortaient de chaque feuille de la forêt rouge. Des animaux portant de longues capes, une capuche sombre cache leurs visages. Ils sortirent un à un de la forêt, tenants des lanternes sur une encoche de leur faux qui se balancèrent de gauche à droite selon leurs pas synchronisés. Des pétales de couleurs rouge sang vénèrent se déposer devant le 1er faucheur leur confectionnant un chemin.
Renard: Tu as fait ton choix ?
Santo: Oui et je viens !
Renard: Alors ne me lâche pas d'une semelle.
Santo: ... (Il court toujours aussi vite !)
Nous suivons les Faucheurs d'assez loin pour ne pas gâcher leurs "parades". Ce qui nous mena derrière la ville. Les Faucheurs disparurent entre deux murs, le Renard ralenti le pas. Je me suit tourné, l'attendant.
Renard: Mais cet endroit, c'est ...
Santo: Tu viens ?
Renard: Eh-eh en voilà une sortie ... Je te conseille d'y aller tout seul, ne t'inquiète pas, il n'y a aucun danger.
Santo: Pourquoi tu ne viens pas s'il n'y a aucun danger ?
Renard: Parce que tout simplement, pour moi, c'est différent ...
Santo: Qu'est-ce qui te prend !?
Renard: Il ne te reste plus qu'à avancer ... Ne fais pas marche arrière, tu m’entends ?
Santo: Viens avec moi alors !
Il me poussa d'une main, je tombe dans le tunnel qui ressembla, plus a une fausse. L'entrée par laquelle je suis rentré s'éloigne devant moi. Plusieurs décharge parcourt mon corps, le Renard me fixa en riant.
Santo: Aïe ... Mais qu'est-ce que c’était que ça !?
Renard: Ton corps commence à se réveiller, mais n'oublie pas que tu as passé trois merveilleuses semaines avec nous.
Santo: LE RENARD ATTEND ! Hugh ...
Je commençais à voir de plus en plus sombre autour de moi. Un bruit sourd sorti du tunnel. "Tut Tut ..." L'obscurité commença à m'engloutir complètement jusqu’à ce qu'un gros flash blanc m'aveuglât. Je rouvre les yeux. Un plafond se trouvait devant mes yeux. J’avais la main tendue vers celui-ci. À côté de moi, se tenait une infirmière qui me rattrapa en essayant de me calmer alors que j'essayais de me lever.
Infirmière: Tu es réveillé, comment te sens tu ?
Santo: Aie ...
Infirmière: Attention, tu viens à peine de te réveiller, ne vas pas aussi brusquement. Reste comme ça, je vais prévenir tes parents que tu vas bien.
Santo: Combien de temps ... (J'ai du mal à parler ... J'ai l'impression d’avoir la gorge tellement sèche.)
Infirmière: Tu as dormi pendant 10 jours. On ne connaît toujours pas la cause de ton coma.
Santo: Je ... Suis encore ... Si fatigué.
J'ai fermé mes yeux en me laissant bercé par le profond sommeil qui m’envahissait. Quelques heures, plus tard, j’entendis des voix et des pleurs familiers à côté de moi. Mais mes yeux ne voulaient pas s'ouvrir pour voir ce qui se trouvait autour. Je me posais juste la question. "Où suis-je déjà ?". J'ai senti une main me toucher doucement le visage. C'est à ce moment-là que mes yeux s'ouvrent discrètement.
Maman: Sa ... Santo !? Tu es enfin revenu !?
Papa: Santo, tu vas bien ?
Santo: Je ...
Maman: Ne parle pas ... Oh mon pauvre, ça faisait si longtemps que tu dors...
Papa: Chéri, on devrait le laisser se reposer.
Maman: Laisse-moi juste deux minutes. On revient très vite !
Elle s'approche de moi se frotte les yeux rouges, avant de venir me déposer un bisou sur le front. Je les ai regardé quitter ma chambre doucement sans rien dire. Depuis cette fameuse façon d’être revenu à la réalité, je n'ai pas retrouvé le jeu Stread chez moi. J'en ai parlé à mes parents et m'ai dit, l'avoir redonné à sa propriétaire. Mais celle-ci l'avait déjà rendu en magasin. Il n'était plus disponible et sembla n'avoir jamais existé. Je suis retourné en classe deux jours après mon réveil à l'hôpital. Je retourne à l’école comme auparavant, comme si toute cette aventure n'était que le fruit de mon imagination. Ma voisine sort du dessous de ma table.
Mirl: BOUH !
Santo: ...
Mirl: Heu ...
Je continuais de regarder la fenêtre, pour me retourner brusquement vers elle, elle sursaute.
Santo: BOUH !
Mirl: !!
Santo: Pfff ...
Mirl: Mais heu !! C'est moi qui devais te faire peur !
Santo: C'est l’inverse maintenant.
Mirl: Tien, je t'ai fait un petit sandwich. J’espère que tu vas aimer !
Depuis que je suis revenu, on me prend pour une personne fragile. Mirl est alors au petit soin continu avec moi. Elle m'offre des plateaux-repas à chaque après-midi. Mes parents viennent me chercher à la sortie de l'école. Je ne sais pas pourquoi, mais je n’arrête pas de penser que ma vie réelle n'a rien à voir avec le jeu, ce n’était alors qu'un ... Rêve ? Je ne me sens pas à ma place ici ... J'avais envie d'en savoir plus sur le Renard, la Cygne, et tout ce que pouvait cacher ce jeu. Je me sentais pour une fois utile à quelque chose. Je sens comme un manque et le besoin de chercher ce jeu.
Santo: Mirl ...
Mirl: Oui !
Santo: Où as-tu acheté le jeu Stread ?
Mirl: Tu es encore avec ça ? Je te l'ai dit d'oublier ...
Santo: Tu avais raison cette fois-là.
Mirl: J'ai toujours raison ! Mais de quoi tu parles ?
Santo: Le jeu que tu m’as prêté change la vie des gens.
Mirl: !!
Santo: Je t'en prie, je dois absolument y rejouer ! Je n'ai toujours pas compris comment ...
Mirl: Je t'ai menti ...
Santo: Quoi ?
Mirl: Je t'ai menti sur le fait que le jeu changeait la vie des gens ! Tu étais juste celui qui testait les recommandations. Je n'ai pas pensé que tu irais si loin. Mais ... MAIS !! L'autre fois, je suis venue te voir si tu allais bien, tu ne retournais plus à l’école ... Je suis alors allée chez toi. Pour apprendre que tu étais dans le coma ... On m'a repassé le jeu et c'est ce jour-là que je l'ai rendu. Attends, où vas-tu ?!
Je me suis levé précipitamment de ma chaise en me dirigeant vers la sortie du lycée. Ça fait maintenant 2 semaines qui se sont écoulées depuis que je suis revenu. Je n'ai pas cessé de faire des recherches sur le jeu Stread. Mais aucun succès, peu importe où je vais, il reste inconnu. Je m’arrête devant un écran de télé, un documentaire sur les animaux passes en direct.
Santo: Un Renard ...
Une personne en fauteuil roulant s’approche intrigué par mes mots. Il porte l'uniforme à rayure, d'une école réputée qui se trouve à plusieurs stations en prenant le train. Je n'y ai jamais mis le pied, mais plusieurs articles parlent d'eux par rapport aux cours et l'ancienneté du bâtiment qui a maintenant plusieurs années. En le regardant, il doit avoir à peu près mon âge. Lorsque ses yeux viennent croiser les miennes, je détourne le regard et fixe de nouveau l'écran de la télévision. Nous sommes restés plusieurs minutes devant l’écran sans rien dire.
P.Fauteuil: Tu aimes les Renards ?
Santo: Non, il me fait penser à quelqu'un.
P.Fauteuil: Tu m'as l'air mal au point ... Cherches-tu quelque chose ?
Santo: Je cherche un jeu ...
P.Fauteuil: Eh bien, pourquoi ne rentres-tu pas pour voir ce qu'il y a à l’intérieur ?
Santo: Et toi ?
P.Fauteuil: Moi ? Je me promenais et j'aperçois quelqu'un qui a mauvaise mine.
Santo: ... Merci, mais je vais bien.
P.Fauteuil: Je m'y connais un peu en jeu, tu as son titre ? Je pourrais peut-être t'aider à le trouver ?
Santo: C'est gentil de ta part. Mais je ne vais pas te déranger avec mes problèmes...
P.Fauteuil: Je n'ai même pas le droit de savoir son titre ?
Santo: Ce n'est pas un jeu connu ...
P.Fauteuil: Dit toujours ?
Santo: Stread ...
P.Fauteuil: Et tu y as déjà joué ?
Santo: 1 seule fois ...
P.Fauteuil: Et ça a un lien avec ça ?
Santo: Pourquoi toutes ces questions ?
P.Fauteuil: Ah désolé si cela te dérange. J’étais curieux, c'est tout.
J'ouvre la portière du magasin, une fille au long cheveu blond vient me bousculer. Elle porte le même uniforme que celui avec qui je discutais. Je me suis décalé pour la laisser passer.
Fille: Excuse-moi, j'aimerais sortir.
Santo: Ah désolé ...
Fille: Je ne t'ai pas fait attendre trop longtemps ?
P.Fauteuil: Ce n'est pas grave, ce n’était pas si long.
Je suis rentré à l’intérieur du magasin. La porte se ferma doucement derrière moi. Je suis allé voir le vendeur pour savoir s’il y avait ce jeu. Mais apparemment, il n'existait pas, je suis sorti de nouveau bredouille. Le jeune homme roux dans son fauteuil roulant m'attendait à la sortie, un petit sourire se dessine sur son visage.
P.Fauteuil: Dit-moi ce jeu à un lien avec des animaux ?
Santo: !!
P.Fauteuil: Ne sursaute pas comme ça voyons, je ne fais que poser une question.

>Suite<

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