Bonus

Le Chien discuté tranquillement avec la Chienne quand celle-ci s'approche de lui et vient attacher une fleur dans la poche de ça chemise. Il la regarde faire avec surprise, c'est bien la première fois que sa supérieure vient lui offrir quelque chose de ses mains.
Kiba : Hein ?
Chienne : C’est un cadeau.
Kiba : Pourquoi ?
Chienne : Peut-être que pour une fois, tu as bien travaillé.
Kiba : Je travaille toujours bien.
Chienne : Je sais. Au boulot maintenant.
Kiba : Oui !
Elle tapote l’épaule du Chien avant de s’éloigner. Ramassant ses affaires à la hâte, son sac tombe et des feuilles s’éparpillent au sol. Le coin de sa bouche a légèrement monté, les sourcils froncés, il pousse un grand soupir avant de ramasser les papiers. La chienne avait déjà disparu, il n’a pas toujours besoin d’elle pour savoir ce qu’il doit faire. Il attache son sac, et vient le pendre sur son épaule. Les gens le saluent sur le passage, il en fait de même. Ne sachant pas ce qu’il lui arrive, il se sent heureux, de bonne humeur, il fait beau temps, le ciel est dégagé et… Il croise un Renard qui fixe la fleur avant de lui faire un grand sourire.
Xyen : ‘Lut le Chien.
Kiba : …
Xyen : Ah ah, la Chienne t’a rendu plus coquet.
Kiba : Qui te dit que c’est elle qui a fait ça ?
Xyen : Tu n’es pas vraiment malin le Chien. Qui ne vous aurait pas vu gambader en pleine rue ?
Kiba : Qui … Gambade.
Xyen : Ah ah.
Le Chien donne un coup-de-poing, le Renard l’esquive sur le côté, lève le bras et donne un coup dans le dos du Chien. En tombant ventre au sol, en deux mouvements l’une de ses jambes se projette vers le Renard qui la remarqué que trop tard et le reçoit de plein fouet au visage. Il tombe lui aussi à son tour, se frottant la joue, il touche ses lèvres et regarde sa main. Le Chien se lève, le Renard roule sur le côté suivi d’une aura meurtrière. En 10 secondes, il l’avait rattrapé, après l’avoir pogné par le col, il serre son poing.
Xyen : Du sang… Ah ah, tu n’y vas pas de main morte.
Kiba : Arrête de me sous-estimer.
Xyen : Tu arrives à me donner pareil coup de pied, mais tu hésites avec tes poings ?
Kiba : Ne me prends pas de haut !
Il lui donne un coup en pleine mâchoire, le Renard fait un sourire ce qui insupporte le Chien qui lui en redonne 3 autres. Sentant ses membres trembler il s’arrête, en ne voyant pas le Renard riposter. Il le regardait toujours avec son sourire malicieux et des yeux persan, il le défiait du regard. N'importe qui aurait la chair de poule en ce moment.
Xyen : Ce que j’aime de toi le Chien, c’est que tu ne t’arrêtes jamais !
Kiba : Ne me regarde pas comme ça !
En allant le frapper encore au visage, le Renard penche la tête et le coup passe à côté. Avant que le Chien ne puisse réagir, le Renard lui saisi le poignet, après avoir retourné le bras. La situation fut échangée en 5 secondes. La joue contre le sol et ne pouvant plus bouger, les mains liées dans le dos, le Chien s’arrête.
Kiba : Et maintenant ?
Xyen : Je te laisse te calmer.
Kiba : Tu crois que ça va être aussi facile ?
Le Renard s’approche des oreilles du Chien et lui chuchote. Il lâche sa prise qui ne se relève pas dans l’immédiat, comme s'il était encore retenu. Il récupère la fleur fanée, donne un baiser dessus avant de le laisser tomber devant les yeux du Chien. Il le regardait faire, choquer.
Xyen : Hmm… Tu sais… C’était un vrai honneur que tu portes « ma » fleur, que j’ai demandé de te donner si tu le méritais.
Kiba : Quoi !?
Xyen : Même si ce fut cours, la vie d’une fleur après avoir été cueilli, flétri. Fidèle à toi-même, tu tombes de haut, quand corrigera tu tes erreurs… Mon petit Chien.
Kiba : Bon sang… Bon sang… Bon sang !! Renard !!!
Après qu’il se soit éloigné, le Chien écrase la fleur en serrant les dents. Il n'avait jamais eu une tel humiliation. Se relevant difficilement, il n’avait qu’une envie… Briser.

La journée commence, les gens sortent de leur lit, mais l’un deux était déjà dehors. Il avait trouvé une « bonne » idée pour sa victime du jour. Attendant devant la porte du bar d’un air guilleret, il croisa, la Cygne, le Chat, le Loup… Mais pas celui qu’il voulait, alors il décida d’agir. À ses pieds, se trouvaient des animaux qui n’ont pas trouvé de foyers pour la nuit. Il s’accroupit, ouvre son cahier et note. Après quelques minutes, les chiens arrivent, la Chienne claque des doigts pour le récompenser. Le Chien lui jette la bourse qui passe au-dessus du Renard.
Chienne : Le chien.
Kiba : J’arrive…
Xyen : Je t’attendais.
Kiba : Pas moi.
Xyen : Allons, allons. Ne fais pas ton Chien galeux. Où est-ce que tu as appris à viser ?
Kiba : Je l’ai raté exprès.
Xyen : C’est ce que disent tous les mauvais viseurs.
Kiba : ‘Spèce de…  
Chienne : Le Chien.
Kiba : Je n’ai rien dit !
Xyen : Bref, je ne t’attendais pas pour ça. Sors avec moi, le Chien.
Kiba : Non.
Xyen : Tu as fini ta livraison donc t’es libre.  
Kiba : Ce n’est pas mon boulot !  
Xyen : Ne fais pas ton difficile viens sortir avec moi.
Kiba : J’ai du travail.  
Xyen : La Chienne, dit quelque chose.
Chienne : Tu as terrain libre jusqu’à demain, amuses toi bien.
Kiba : Quoi !?
Xyen : Merci !
Le Renard tire le Chien par le bras, qui se laisse traîner. Ils vont dans un parc, étonnamment il y a beaucoup plus de mondes que d'habitude. Les gens qui croisent le regard du Chien, fuient à sa vue. Son visage était crispé, on pouvait sentir du dégoût dans ses gestes. Sa voix énervée, montre son agacement. Le Renard se mit à sourire en le voyant réagir comme un enfant qui ne veut pas faire les magasins.
Kiba : C’est quoi cette blague ? On va jusqu’ou comme ça ?
Xyen : Je t’ai dit qu’on allait sortir. Montre-moi ta main.
Kiba : Non.
Xyen : Je te promets que ce n’est pas pour faire le beau. Fait moi confiance.
Kiba : …
Xyen : Maintenant, on sort ensemble.
Kiba : C’est… Complètement idiot.
Xyen : Profitons du moment, la journée vient de commencer.
Il le fixe un moment, puis lui tend la main avec hésitation. Le Renard croise ses doigts avec ceux du Chien et le lui montre, comme pour le rassurer. Ils se baladent, le Renard remarque un terrain de jeu et entraîne le Chien avec lui. Il monte sur une des balançoires, demandant à être poussé. Après quelques, va et viens, l’élan pris commence à diminuer, le Renard demande au Chien de venir devant lui, après qu’il soit suffisamment proche, le Renard tire sur le col de son collègue et l’embrasse. Le Chien recule son visage d’un rouge pivoine, donne un grand coup de pied sur le siège qui fait balancer le Renard qui rigole. Après avoir bien joué, ils sortent du terrain et se posent dans l’herbe à côté du lac. Coucher sur le dos, les deux mains derrière la tête, il regarde le ciel. Les feuilles des arbres les mettent à l’ombre, l’éclat du soleil fait briller les lieux, c’est éblouissant. Le Renard pose sa tête sur le ventre décontracté de son hôte qui a enfin daigné vouloir s'allonger à ses côtés.
Kiba : A quoi ça rime de faire tout ça ?
Xyen : Juste ma journée… Laisse moi juste… ZzzZzz
Kiba : Sérieux ?
Il se lève, le Renard était bel et bien endormi. Sa poitrine commence à le pincer. Après s’être donné plusieurs claques sur les joues, il se rallonge. Plusieurs heures après le Renard ouvre les yeux, le soleil commence à se coucher.
Xyen : Humm… Il est déjà aussi tard !?
Kiba : Ouais, maintenant, dégage de là.
Xyen : Waouh !! Tu n’étais pas parti !?
Kiba : Comment j’aurais pu ?!
Xyen : Je… Je ne sais pas moi.
Kiba : Idiot.
Le Chien glisse ses mains sous la mâchoire du Renard, soulève doucement son menton. Leurs visages sont proches à entendre leurs respirations au ralenti. Leurs lèvres se touchent l’une l’autre. Le Renard essaye de reculer, le Chien ne le laisse pas partir. Il lui redonne un petit bisou, avant de lui frotter la tête en le regardant d’un air vainqueur, il part. Rouge à son tour, il se sentait idiot et resta encore quelques minutes aux côtés des hautes herbes.
Xyen : C’était pour rire…